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#ProjetKodama : Les rejets du traitement des micro-algues, est-ce vraiment bon pour les forêts ?



Ces « effluents » contiennent encore plein de traces de sève non consommée, de nouvelles molécules organiques produite par les microalgues qui y ont poussé et donc plein de nutriments qui peuvent être restitués à l’environnement. C’est de plus une source d’eau précieuse qui permet de s’assurer que les forêts ne soient jamais en deficit hydrique (si on prélève du liquide régulièrement il est de notre responsabilité de s’assurer que la forêt n’entre jamais en sécheresse). Il est de plus prouvé qu’une forêt très humide fixe beaucoup plus de carbone dans son sol que les forêts sèches. Dans une logique d’efficacité vis-à-vis de la carbonegativité, nous serions donc stupides de ne pas nous assurer que les sols forestiers soient irrigués et fertilisés le plus assidûment possible ! Sans compter que cela fertilisera et boostera la croissance des arbres et accélérera la formation des nouvelles forêts. L’éventuel excédent de ce liquide fertilisant pourra même être utilisé pour l’agriculture conventionnelle.

Le challenge pour Néomerys sera de s’assurer que ce liquide riche en nutriments soit le plus « vierge » possible de toute algue résiduelle ! Mais cela n’est pas un challenge insurmontable, à l’issue du procédé décrit plus haut, l’ultra grande majorité des algues a déjà été enlevée, et les quelques rares qui seraient passées entre les gouttes peuvent facilement être filtrées sans boucher un tamis moléculaire. Un traitement complémentaire aux ultraviolets intenses permet aussi de s’assurer de la virginité du liquide. Gardons à l’esprit que nous proposons là des solutions pour aller au-delà de toutes les normes légales en vigueur pour ce type de pratique par principe de précaution. Gardons à l’esprit que les micro-algues sont des microorganismes d’eau douce, leurs chances de survie sur un sol forestier sont plus que minimes, elles finiraient très rapidements consommées par des champignons filamenteux, des acariens sauvages ou tout autre microorganisme forestier de l’humus). Les particuliers qui font leur propre compost à partir de légumes qui ont moisi dans leur frigo ou un randonneur qui laisse dans la nature son trognon de pomme biodégradable alors qu’il est plein de salive humaine pleine de bactéries rejettent techniquement dans la nature bien plus de micro-organismes vivants que ce que nous risquerions de faire avec les traitements que nous nous engageons à tenir!

 
 
 

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